La police.
Notre chère police qui nous protège et nous fait nous sentir en sécurité mais qui parfois… mets des balles dans la tête gratuitement aux gens.
J'avais un peu la flemme de faire cet article mais il faut bien continuer le défi, au moins pour les deux Russes qui lisent de temps à autre le site sans comprendre.
La police existe dans tous les pays et forcé (ou force est ?) de constater que à un moment ou à un autre ça finit toujours par mal se passer.
La conclusion ne sera pas de dire qu'il faut se passer de police mais chercher à comprendre pourquoi ça finit comme cela.
Sachez que la grosse majorité de la police fait correctement son travail mais que comme toujours c'est la minorité qui fait parler.
Logique dans un sens, entre quelqu'un qui arrête une personne ayant commis un délit et un groupe qui tabasse un innocent à mort, le choix médiatique est vite fait.
L'être humain étant purement bon mais aussi parfois purement mauvais, il serait difficile de supprimer la police même si ça ne serez pas autant le chaos qu'on croit, la minorité sachant qu'elle pourrait faire ce qu'elle veut ferait que les choses se passeraient mal, évidemment.
Alors quand est-ce que la police se met à dériver ?
Il faut savoir que dès qu'un système bascule dans des dérives autoritaires, se sachant vulnérable, il instrumentalisera sa police.
C'est facile d'aller faire chier un mec dans la cité si il sait que t'as 17 grands frères qui ont tous fait de la prison.
La démocratie est une illusion je l'ai déjà dit mais on dira que le peuple s'en accommode tant que les illusions se maintiennent à peu près.
Le gouvernement, instrument de pouvoir d'intérêts plus puissants va avoir son lot d'enculades à faire passer au peuple à chaque nouveau quinquennat et le peuple a une tolérance variable.
Les médias seront chargés de "divertir" la population avec des conneries inutiles mais qui attirent l'attention et les lois seront passés sans trop de bruits.
Néanmoins de temps à autre une loi retient l'attention.
Il sera une nouvelle fois pour les médias, le temps d'atténuer l'impact sur la population avec tous les stratagèmes qu'on leurs connait.
Parfois ça passe moins bien car on peut aujourd'hui s'informer des réalités et des buts derrières les actions des gouvernements et donc comprendre la supercherie.
C'est là qu'entre en jeu la police.
Il serait trop compliqué et "anti-démocratique" d'envoyer simplement la police péter la gueule de tout le monde, le maintient de l'illusion de la démocratie empêche malheureusement d'agir totalement en roue-libre.
Il faudra donc conditionner la police à agir pour ses intérêts.
Les médias vont alors user d'un moyen intéressant : opposer les jeunes à la police et la police aux jeunes.
On propagera l'image massive des jeunes délinquants qui commettent des crimes toujours plus odieux, qui ne regrettent pas grand chose et qui ne prennent pas d'énormes peines. Ce sont aussi des dealers chargés de nuire au bon fonctionnement de la France Républicaine.
À noter que cette image de méchants sera également utilisée contre les manifestants, militants écologistes et "migrants", selon l'utilité et avec certaines nuances.
Tout ceci aura pour utilité de reconditionner la police à agir plus "durement" envers les méchant pour faire justice elle-même et reconditionner l'opinion publique à penser que ces gens méritent qu'on agisse plus "durement" envers eux et ainsi excuser la police quand elle le fera.
Parfois, afin d'instaurer la peur de se révolter et ainsi maintenir la population dans la soumission, la police devra faire des "exemples". (beaucoup de "" je sais lol)
Voilà pourquoi elle tire de temps à autres sur sa population et qu'elle a crevé des yeux pendant la révoltes des Gilets Jaunes (et qu'elle continue d'ailleurs périodiquement).
Tout ça serait pas aussi sympa sans le reconditionnement de l'autre côté.
En effet, les jeunes (ceux pas encore fatigués par la vie, le monde du travail et encore en âge de se révolter) vont aussi subir ce lavage de cerveau par les mêmes procédés médiatiques et avec en plus l'aide d'une très proche amie : la justice.
Périodiquement, après les crimes commis par la police (quand ils ne sont pas passés sous silence ou amenuisés dans un bandeau défilant en information secondaire), il va être du rôle des médias comme je l'ai dit, de donner l'impression de légitimité des actes perpétrés mais aussi de faire monter le sentiment d'injustice.
Pour l'injustice c'est la justice (lol) qui va aider. Après un crime commis, vont se mettre en place des procédures qui vont traîner, enquêtes menés par la police auprès d'elle-même et bien entendu aboutir à pas grand chose, voire à rien du tout.
Médiatiquement les divertissements reprendront et on passera à autre chose jusqu'à la prochaine fois.
Pour ce qui est de la population, évidemment elle ne passera pas facilement à autre chose et il en résultera une impuissance, une colère sourde avec un sentiment d'injustice permanent et logiquement, une haine de la police.
La vie reprendra son cours mais la jauge de tolérance ne redescendra que très peu.
Cette jauge étant la même pour les injustices, la situation économique, sociale et politique, le chômage, la destruction de la qualité du travail, l'éducation, le bon fonctionnements des services publiques, l'inflation etc etc, un jour elle finit par déborder et de plein de façons différentes.
Pour certains c'est le suicide, pour d'autres c'est la maladie physique, d'autres c'est la santé mentale, d'autres c'est de l'agressivité, d'autres c'est un repli sur soi-même et collectivement, un jour toutes ces choses se mêlent et ça repart dans un mouvement de population globale jusqu'à ce que la jauge redescende et que les choses recommencent une nouvelle fois.
À noter que la police étant elle-même avant tout composée de citoyens, ces deux derniers paragraphes valent aussi pour eux et c'est ainsi que les choses se perpétuent au point où il n'y aura jamais de gagnants.
Bonne nuit, faites de beaux rêves.
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